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26/10/2010 - Everest Base Camp

Je pars de Lobuche pour Gorak Shep et dès le début, je recroise un Alaskien dont j’avais fait la connaissance quelques jours auparavant. Nous décidons de tracer pour essayer d’avoir au moins une chambre pour deux dans un lodge. Malgré un rythme soutenu, nous n’arrivons qu’à avoir une tente. Après une bouffe, nous prenons la direction du camp de base de l’Everest. J’ai lu tout et son contraire sur l’intérêt de cet endroit. Personnellement, je trouve intéressant de voir le chaos de pierres et de glace d'où partent les expéditions vers l’Everest, et surtout de voir de près et de face la fameuse cascade de glace du glacier du Khumbu, l’une des parties les plus dangereuses de l’ascension de l’Everest. Retour à Gorak Shep d’où je repars directement vers le Kala Patthar, mais je m'arrête à mi-chemin car je pressens que le sommet va être noyé dans les nuages, bingo ! Et de là où je suis, la vue n’est pas bouchée.

Les différentes teintes de glace.

La face ouest du Nuptse et le glacier du Khumbu.

La transformation des gros séracs du haut de la cascade de glace en séracs effilés en bas.

Ici on parle bien de langue glacière ;o)

Le sommet du Pumori.

En exclusivité mondiale, le terrier du Yeti.

Un détail de la cascade de glace.

Un détail du haut de la cascade de glace.

Vue d’ensemble de la cascade de glace, située entre le col nord-ouest de l’Everest et le Nuptse.

Le sommet du Nuptse.

La vue vers l’ouest depuis le camp de base de l’Everest.

Vue d’ensemble sur le Nuptse depuis le chemin vers le Kala Patthar.

En fin d’après midi, les gros nuages gris sont présents, et heureusement, quelques rayons de soleil aussi.

Le sommet de l’Everest rougeoyant sur fond anthracite.

De retour au lodge, finalement l’américain est parti ailleurs et je me retrouve dans une tente d’expédition plutôt récente avec plein de sas, de soufflets, et de cordons de serrage.

Depuis 30 ans, tous les ans (sauf en cas d’intempéries extrêmes), le japonais Shigeo Osawa, célèbre la nouvelle année en faisant un bain dans l'eau glacée du lac de Gorak Shep (5164 m), et ce jusqu'à l'âge de 86 ans ! Je vois depuis quelques jours, dans certains lodges, des affichettes retraçant la chronologie de ses bains.

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