Pages : 1 - 2 - 3 - 4 - 5 - 6 - 7 - 8 - 9 - 10 - 11 - 12 - 13 - 14 - 15
Changer de version : Haut débit (haute qualité) - Très bas débit
Tapez sur F11 pour basculer en plein écran.

24/10/2010 - Komgma La Pass, repérage... seulement

Illumination par la pleine lune.

L’Ama Dablam éclairé par les premières lueurs de l’aube (par la gauche) et la pleine lune (par la droite).

Magnifique rideau d’ice flutes.

Je pars vers 8h, mon sac allégé pour le repérage du chemin, en direction du col du Komgma La (le moins fréquenté des 3 cols, et celui que j’envisage de passer demain). Au bout de quelques heures de marche (par moments plutôt physique) j’arrive au col où la vue est superbe. J’y trouve deux français dont un (Tommy) que j’avais déjà vu il y a deux jours et qui est un montagnard des Ecrins en solo et en autonomie alimentaire, qui alterne hébergement en petit tea-house et bivouac à la belle étoile, chapeau ! Ca me rappelle de bons souvenirs, mais je n’aurais pas osé tenter ça ici. Aujourd’hui, il va bivouaquer au col et en bon montagnard se faire un petit extra en grimpant sur le Pokalde (5806 m).

La vue vers le sud depuis le col du Kongma La.

Le lac au pied du col du Kongma La.

La vue sur le lac, cette fois, depuis le col du Kongma La.

La vue vers l’ouest, de l’autre coté du col (vallée de l’Everest).

Je mange quelques patates et un pain tibétain. Mais l’action conjuguée de l’altitude, du vent, du froid et d’une mauvaise digestion, font que je ne me sens pas super bien, je décide de ne pas traîner (je prends 1g de paracétamol). La redescente n’est pas des plus plaisantes, et une fois au lodge je fais une sieste; quant au dîner, ça ne sera que 3 soupes. Je suis quand même en meilleure forme qu’il y a deux jours.

25/10/2010 - Convalescence II

Pour assurer le coup et aussi parce que j’ai déjà pu contempler la vue depuis le col du Kongma La et qu’il me reste beaucoup de jours de marche à faire, je décide de rejoindre Lobuche par la vallée. C’est carrément une balade par rapport à ce que j’aurais dû endurer si j’avais passé le col.

Le Taboche Peak et le Arakam Tse.

Une fois arrivé à Lobuche (4910 m), j’apprends que tous les lodges sont pleins de groupes et on me propose un dortoir miteux ou une tente à l’extérieur : je choisis la tente. De tente, elle n’a que le nom, je dirais plutôt des arceaux, une chambre intérieure qui ne ferme pas et une toile qui tient avec des bouts de ficelles et aucune fermeture ne marche. Soit presque un bivouac, mais avec une couverture quand même. Trois de mes épingles à nourrice obstrueront la moitié de l’ouverture de la chambre intérieure et voilà, bonne nuit !
Pages : 1 - 2 - 3 - 4 - 5 - 6 - 7 - 8 - 9 - 10 - 11 - 12 - 13 - 14 - 15
Changer de version : Haut débit (haute qualité) - Très bas débit
Tapez sur F11 pour basculer en plein écran.