A la pause de midi, je prends un repas dans un petit village magnifique, tout en pierres, dont la vue sur des grosses masses rocheuses augure de bons moments. Pendant mon repas, en terrasse, la magnifique Falbala du village brosse sa longue chevelure soyeuse dans mon axe, je lui fais un petit signe pour savoir si je peux prendre un petit cliché, et... c'est non, dommage... pour le huitième art et pour vous. ;o)
La cuisine très ordonnée de la tea house de ma pause de midi, avec son incontournable agencement autour du foyer de cuisson
La vue laisse présager le meilleur
Plus je monte, plus l'influence tibétaine est présente.
Grand moulin à prières tibétain
Enfilade de moulins à prières, qu'il faut dépasser par la gauche tout en les faisant tourner de la main
Deux mômes qui jouent pendant que les parents travaillent dans un champ
J'arrive à Chame un peu crevé, et j'ai très judicieusement pris le premier lodge, car je m'y retrouve seul, ce qui me permet d'assister à la préparation du
Dal Bhat
et manger mon dîner (et mon petit dej' le lendemain matin) directement au chaud dans les cuisines, en discutant avec les locaux et leurs enfants : c'est génial ! Cela se reproduira quelques fois par la suite. Rien ne vaut l'ambiance «cuisine et dépendances».
16/10/2009 - L'immense toboggan
Je longe une impressionnante face lisse qui me fait penser à des massifs rocheux vus en Norvège ou au très fameux Half Dome du park Yosemite (non encore visité).
Impressionnant cet immense virage relevé complètement lisse
Le changement de paysage se fait sentir, ça devient de plus en plus minéral, et les premières vues imposantes apparaissent.
Le sommet Lamjung Himal (6932 m)
Sur le sentier je croise quelques mules, mais la très grande majorité de la logistique des montagnes se réalise à dos de porteurs, plus incroyables les uns que les autres. Lorsque je suivais un vieux porteur, petit et épais comme un sandwich SNCF, en tongs avec plus de 60 Kg sur le dos portés grâce à une sangle sur le front, j'ai vraiment l'impression de ne pas être à ma place avec mes simples sacs (à dos et ventral). En même temps, toutes proportions gardées, je «partage» un peu l'impression qu'ils ressentent en marchant avec leur chargement dans cette vallée de plus en plus gigantesque, et étant moi même un petit bonhomme avec un sac assez gros relativement à ma corpulence je vois parfois dans quelques uns de leurs regards comme une sorte d'agrément.
Quelques mules sur le sentier, mais en nombre très minoritaires par rapport aux porteurs
Lorsque j'arrive à Pisang, je m'enquiers du chemin pour Upper Pisang (la partie haute du village) ; je monte jusqu'au monastère, je redescends d'un cran pour prendre une chambre dans un lodge, puis je grimpe sur la montagne au-dessus du monastère, jusqu'à la limite haute des derniers arbres, ou presque, et j'y reste un bon moment. Pour faciliter mon acclimatation, je tâcherai de monter un peu après mon arrivée chaque soir, de passer un moment là-haut, puis de redescendre, c'est ce qu'il faut faire pour réduire les éventuels problèmes causés par l'altitude.
La face nord de l'Annapurna II (7937 m), ma vue pendant ma grimpette d'acclimatation
Un rapace qui fait des aller-retour dans la vallée
Puis je redescends au monastère qui me semble assez récent. La lumière est assez faible et je n'ose pas trop prendre de photos, même si c'est permis.
L'intérieur du monastère de Upper Pisang, très riche en couleurs et peintures