Pages : 1 - 2 - 3 - 4 - 5
Changer de version : Haut débit (haute qualité) - Très bas débit
Tapez sur F11 pour basculer en plein écran.
De retour à Uyuni, je passe une journée de repos, à faire le tour des agences pour essayer de voir s’il n’y en a pas une qui ferait un circuit plus intéressant que ce qui se pratique habituellement et à un tarif raisonnable. Finalement j'opte pour le classique tour de trois jours, sachant qu'il en existe un de 4 jours, mais dont l'intérêt de la journée supplémentaire est principalement une petite ascension du côté du volcan Tunupa, impossible dans mon état.

C'est reparti...

Après un départ un peu tardif, je me retrouve en compagnie de 5 autres touristes sympathiques (deux flamands, deux suisses, une australienne) et un chauffeur amusant, j'ai de la chance parce que c'est la loterie et d'autres sont moins bien lotis.

Le tour commence par la visite du cimetière de locomotives à vapeur d'un autre temps. Malheureusement il y a toujours des blaireaux pour écrire des conneries dessus.

Cimetière de locomotives à vapeur.

Ensuite après une pause à Colchani où ils espèrent nous refourguer des souvenirs, nous entrons sur le salar. A peu près dans la zone de mon précédent contrôle d'identité, le chauffeur s'arrête pour nous montrer de gros cristaux de sel qu'il extrait des trous d'eau. Trous qui m'obligeaient à certains slaloms pour qu'une roue ne tombe pas dedans.

Cristaux de sel

Ensuite nous rejoignons l'île Incahuasi, mais pas pour y dormir cette fois.

Si loin, si proche.

De toutes les formes.

"Dans la vie, y a des cactus, moi j'm'pique de le savoir".

Vue depuis sommet de l'île Incahuasi.

Ensuite je recroise la ligne de chemin de fer à quelques kilomètres de la base militaire.

Tout droit c'est le Chili.

S'ensuit une série de lagunes au milieu des volcans. Dans cette région résident trois des six espèces de flamants roses qui existent sur terre.

Le volcan Ollagüe (5868 m) et son petit nuage sur la gauche attestant d'un minimum d'activité.

Laguna Cañapa (4140 m).

Laguna Hedionda (qui signifie "puante" en raison d'une odeur de vase, 4120 m).

A la laguna Hedionda, je récupère mon sac de bouffe qui avait bien été déposé par le 4x4 que j'avais sollicité une semaine plus tôt.

Et dire que j'ai laissé un excellent 70-200 mm à la maison pour ne pas trop me charger, si j'avais su comment allaient se passer les évènements... Bref, je dois me contenter de mon 85 mm f/1.8 pour photographier les flamants, arghhh.

Flamants sur la laguna Hedionda.

Décollage imminent.

La laguna Hedionda.

La laguna Hedionda d'un peu plus loin.

Un lama, bien différent de ceux que j'ai vu l'année dernière ;o).

Celui-ci à de la chance de pouvoir faire de tels festins, à d'autres endroits il n'y a pas autant à manger.

Ces vigognes n'ont que de toutes petites pousses à brouter, mais elles vivent quand même là.

Laguna Honda (qui veut dire profonde) ce qui explique l'absence de flamants (4120 m).

Les magnifiques couleurs du désert de Siloli.

L'arbre de pierre (el arbol de piedra, 4580 m).

El arbol de piedra.

La laguna Colorada (4290 m), colorée par des sédiments et algues rouges. Les îles blanches sont en borax.

Une vue très légèrement différente de La laguna Colorada.

La laguna Colorada, prise de l'autre côté le lendemain (au retour).

Qui dit volcans, dit activité géothermique, fumerolles, marmites de boue, odeur souffrée, etc.

Une marmite de boue du site géologique "sol de mañana" (4850 m).

Le désert de Dali, nommé ainsi en raison de la ressemblance avec des détails subtils dans le décor de certains tableaux de Salvador Dali (rochers au milieu du désert). Malheureusement photographié ici sous un mauvais angle et à une heure peu favorable.

Le désert de Dali, aussi ainsi nommé à cause de...

… la palette de couleurs.

La laguna Verde, et de gauche à droite, les volcans Juriques (5704 m) et Licancabur (5916 m).

La laguna Verde (4330 m).

En plus de magnifiques paysages, la région offre de magnifiques effets atmosphériques d'irisation, malheureusement la photo ne met pas assez en valeur ce splendide et grandiose spectacle.

Je saute le petit déjeuner du troisième jour, car le couple de cyclistes d'américains que j'avais croisé sur le salar, se trouve au même endroit que nous. Je passe ce temps à discuter avec eux et notamment à leur donner toute la nourriture qu'ils souhaitent et que je traîne depuis la récupération de mon sac de bouffe à la laguna Hedionda (et ça tombe bien, ils étaient un peu en manque). Le détail qui tue : Melissa utilise des pédales à attaches rapides. Je ne m'imagine pas un instant traverser le sud Lipez accroché à un vélo. J'ai le plus grand respect et admiration pour les cyclistes qui traversent cette région, chapeau bas !!!

Je me souviendrai longtemps de ma marche sur les salars, ainsi que du tour dans le sud Lipez, même si ce dernier était très superficiel et à des années lumière de ce que j’espérais. Tout le reste ne fut que l'errance improvisée sans grand intérêt d’un éclopé en Bolivie. Je vais toutefois tenter (car je reste dans le registre de la tentative) d'extirper les éléments les moins médiocres.

Pages : 1 - 2 - 3 - 4 - 5
Changer de version : Haut débit (haute qualité) - Très bas débit
Tapez sur F11 pour basculer en plein écran.